Le Standard de Liège est sur une série noire de trois défaites consécutives. Il a de nouveau subi une grosse désillusion ce vendredi face au FC Malines battu 3-1 lors de la 10ème journée de la Pro League. Après la défaite, le technicien sénégalais Mbaye Leye a vivement réagi.
Le Standard n’y arrive plus et ça sent la crise. Au coup d’envoi du match, les supporters liégeois sont entrés sur le terrain pour dire des mots aux joueurs. Cette réaction du public en dit long sur la frustration au sein du club qui aligne des contre-performances. En effet, le Standard de Liège a subi ce vendredi une troisième défaite de suite. Après Anderlecht et le Saint Trond, c’est le FC Malines qui a infligé au club liégeois un nouveau revers. Une troisième défaite de rang et une quatrième sur les 5 derniers matchs. Le Standard est dans le ventre mou du classement avec 5 défaites, 4 victoires et un nul.
Le technicien sénégalais Mbaye Leye pourrait être sur la sellette si la saignée se poursuit. Après la nouvelle débâcle, le coach a jeté le tort sur les joueurs qui selon lui manquent de mordant. « Aujourd’hui, on a vu des joueurs qui ont peur de jouer, de prendre des décisions, de se lâcher. Cette pression est normale quand vous êtes au Standard. Mais c’est quand même malheureux d’avoir besoin de supporters qui entrent sur le terrain, qui foutent un peu le bordel, pour voir une équipe différente. Parce que c’est ce qu’on a vu, un visage complètement différent en seconde période. Et pourtant, c’était toujours les mêmes jeunes sur la pelouse… », a-t-il expliqué au micro d’Eleven Sports.
Mbaye Leye interpelle la direction pour renforcer son staff technique. « Je fais mon maximum tous les jours, avec le staff qui m’entoure. Mais il faut quelqu’un qui inspire la peur, ce qui n’est pas mon rôle. Ce club a besoin de grandes gueules pour réussir. Moi, j’en ai marre de jouer les méchants tout le temps, de devoir gueuler à chaque match. Je ne vais pas le faire tout le temps. Mon job, c’est de bien les entraîner, de les préparer pour le match du week-end. Mais ils ont besoin de quelqu’un dont ils ont peur.»
