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JO biathlon : La Norvégienne Ingrid Tandrevold prise en charge après son malaise sur la poursuite

Ingrid Tandrevold

Terrible image lors de la poursuite féminine de biathlon ce dimanche 13 février, remportée par la Norvégienne Marte Olsbu Roeiseland. Une de ses compatriotes, Ingrid Tandrevold, s’est totalement effondrée alors qu’elle se dirigeait vers le bronze. Ce n’est pas la première fois qu’elle est victime d’un malaise en pleine course.

Déjà vendredi, la Norvégienne Ingrid Tandrevold passait la ligne d’arrivée épuisée après son sprint. Un sprint conclut en 5e position, qui la plaçait idéalement pour la poursuite, mais qui l’avait totalement vidée et l’obligeait à quitter l’aire d’arrivée en étant portée par des officiels.

« Je ne me souviens de rien »

Un black out pour la biathlète de 25 ans, qui reconnaissait après coup ne même plus se souvenir de son dernier tir. « Je ne comprends pas comment j’ai pu faire un plein sur le debout, je ne me souviens de rien », disait-elle à TV2 après avoir repris ses esprits.

Ce dimanche, sur la poursuite, la défaillance de la Norvégienne a été plus grande, et les images à l’arrivée inquiétantes. Elle était largement en lice pour la médaille de bronze, derrière l’intouchable Marte Olsbu Roeiseland et la Suédoise Elvira Obeger, à moins d’un kilomètre de l’arrivée, grâce à un 19/20 sur le pas de tir.

Ainsi, l’incompréhension gagnait tous les spectateurs lorsqu’au moment de voir la troisième passe la ligne, c’était bien une Norvégienne, mais Tiril Eckhoff et non Ingrid Tandrevold. Cette dernière avait totalement disparu des radars, pour finalement franchir la ligne 14e. Et s’écrouler, à cent mètres de l’arrivée. Cruel, alors qu’elle touchait du doigt son rêve de médaille individuelle lors des Jeux.

Les biathlètes qui en avaient déjà terminé se sont rapidement dirigées vers elle, dont la Française Julia Simon qui aidait à la mettre en position latérale de sécurité. Puis les secours ont accouru, pour porter Tandrevold hors de l’aire d’arrivée.

Mais l’inquiétude sur son état de santé reste légitime. « Nous vous tiendrons au courant, mais inutile de fournir des demi-vérités », tweet notamment l’IBU. Le médecin de l’équipe de Norvège donnait quant à lui des nouvelles plus rassurantes : « Elle était épuisée, tellement déçue mais pas inconsciente. Elle s’est stressée, elle mange et boit maintenant. Je suppose que c’est le froid et l’altitude. »

La double médaillée individuelle sur les derniers relais n’en est pas à son premier malaise. En 2017 déjà, ou plus récemment en janvier 2021 sur le sprint d’Oberhof, Tandrevold avait dû stopper sa course prématurément, victime de fibrillation auriculaire.

Un trouble du rythme cardiaque dont un de ses coéquipiers, Filip Andersen – troisième du sprint du Grand-Bornand cette saison – était également atteint avant d’être opéré à plusieurs reprises en 2020.

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