
Sidy Sarr n’était pas sur la pelouse des Costières lundi soir pour le dernier match de la douzième journée de L2, Nîmes-AC Ajaccio (0-2). Quelques heures plus tôt, le milieu de terrain international sénégalais (6 sélections) avait été placé en garde à vue pour des faits présumés de corruption de mineure et de recours à la prostitution d’une mineure. Deux jours plus tard, le joueur de 25 ans, passé par Châteauroux et Lorient, était mis en examen et placé sous contrôle judiciaire selon les informations de L’Equipe.
Nîmes lâche son joueur : « il en est le premier responsable »
Le quotidien Midi Libre précise de son côté que le Nîmois aurait reconnu avoir eu des relations sexuelles consenties et tarifées avec deux filles de 17 ans. Tout serait parti d’une plainte de Sidy Sarr le week-end dernier après le vol de son Audi A3, dont seraient impliquées ces deux dernières avec une troisième femme majeure, qui serait soupçonnée de proxénétisme aggravé. « L’infraction reprochée à mon client est liée au fait qu’il a été victime d’une manipulation par ces trois jeunes filles », a déclaré Khadija Aoudia, l’avocate du joueur, au média local Objectif Gard.
De son côté, Nîmes Olympique, qui n’a plus gagné en championnat depuis le 21 août, n’a pas communiqué à la suite de cette affaire. Depuis l’ouverture de la saison, Sidy Sarr n’a pas joué la moindre minute avec l’actuel 13e de L2. « Sidy, c’est un gâchis exceptionnel, mais il en est le premier responsable », affirmait son entraîneur, Pascal Plancque ces dernières semaines à L’Equipe. Avec la révélation de cette affaire judiciaire, sa situation sportive ne devrait pas s’arranger.