Jean-Pierre Adams a marqué le football et l’équipe de France. Avec Marius Trésor, ils ont formé en équipe de France une charnière centrale défensive redoutable surnommée à l’époque « la garde noire » par la presse. Côté club, son palmarès et ses statistiques parlent. Il a brillé partout où il est passé. Il a été vainqueur de la Coupe des Alpes en 1972 avec le Nîmes Olympique ; Vice-Champion de France en 1972 avec le Nîmes Olympique et en 1976 avec l’OGC Nice ; Vice-Champion de France Amateurs en 1968 et en 1969 avec le Fontainebleau ; Demi-finaliste de la Coupe de France en 1973 avec le Nîmes Olympique. Il a disputé 251 matchs et 24 buts en Division 1 et 11 matchs et 1 but en Division 2. En coupe de l’UEFA, il a disputé 9 matchs et marqué 2 buts.
Natif de Dakar (Sénégal) en 1948 et ancien défenseur international français (22 sélections de 1972 à 1976), Jean-Pierre Adams est décédé ce lundi 06 septembre 2021, au Centre Hospitalier Universitaire de Nîmes, à l’âge de 73 ans après être resté 39 ans dans le coma depuis le 17 mars 1982, à la suite d’une erreur d’anesthésie.
Le sort s’est abattu sur lui le 17 mars 1982. Le talentueux défenseur français a été victime d’une erreur médicale. Alors qu’il devait être opéré d’une rupture du tendon au genou, l’anesthésiste se trompe dans les dosages et plonge l’international français dans le coma. Il ne se relèvera jamais !
Son épouse, Bernadette Adams, une brave dame, un exemple de fidélité et d’amour inconditionnel, est restée durant tout ce temps au chevet de son époux et amour de toujours. Mariés en 1969, Bernadette et Jean-Pierre ont eu deux garçons.
Depuis cet accident tragique, Bernadette ne s’est jamais lassé de s’occuper de son tendre époux. « Je n’ai aucun regret », disait-elle aux journalistes du magazine Le Point.
Il faut dire que les Français lui ont rendu l’appareil et ont œuvré pour que son nom ne tombe pas dans l’oubli. C’est dans ce sillage qu’un ensemble sportif de la commune de Corquilleroy porte le nom de Jean-Pierre Adams et le « stade Jean-Pierre Adams » du village de Catillon-sur-Sambre inauguré en présence de sa veuve et de Michel Platini. Le terrain du FC Chalon, où il évoluait au moment de son opération, porte aussi son nom.
