
Son statut à la Fédération Sénégalaise de Football (FSF) et à la Confédération Africaine de Football (CAF) n’en demeure pas moins.
Suite à des agressions physiques des officiers du quart de finale retour de Coupe CAF contre Coton Sport, le Jaraaf de Dakar a écopé d’une lourde sanction infligée par le jury disciplinaire de l’instance faitière du ballon rond africain. Une amende 50 000 milles dollars américain, une suspension d’activités à Youssou Dial et une mise à pied de six mois pour les deux joueurs Mamadou Sylla et Albert ont ainsi été évoqué par la CAF.
Plus au dirigeant du football sénégalais cumulé avec son statut au niveau de la Confédération Africaine de Football, s’est exprimé sur cette affaire qui a beaucoup fait parler et écrire. « Il ne peut y avoir une double sanction. Nous étions dans une compétition africaine, nous sommes liés de manière ombilicale à la CAF mais aussi il y a le principe qui veut que les mêmes faits ne soient sanctionnés de manière multiple », a t-il fait savoir dans des propos relayés par Sud Quotidien.
Avant de poursuivre : « L’idée de développer une double sanction, je pense que même la loi au niveau civil et au niveau pénal l’interdit. La CAF s’est saisie du dossier. Si elle ne l’avait pas fait, peut être que nous serions amenés à le faire. Je suis président de la fédération je suis également premier vice-président de la CAF. Je pense qu’aujourd’hui, il est difficile pour moi de violer le devoir de réserve. Je préfère ne pas me prononcer en public sur cette affaire. C’est une affaire douloureuse pour le football sénégalais, le Jaraaf, pour ses membres mais pour le football africain. Ce sont des images que nous ne voudrions plus voir. Je pense que la Caf a mené la procédure de la manière adéquate. Ils ont rendu une décision que certains jugent lourde. Pour d’autres cela aurait pu être beaucoup plus corsé pour le Jaraaf comme sanctions »
Tout de même, Augustin Senghor a fait savoir que des poursuites seront faites en l’encontre d’une partie qui n’a pas été autorisée à faire le déplacement au Stade alors que la rencontre devait se jouer à huis clos. « Aujourd’hui, si nous devions faire quelque chose et ça nous sommes en train de l’étudier avec le Jaraaf, ce serait de porter plainte contre les personnes qui n’avaient rien à faire sur la main courante et qui se sont retrouvées là-bas… »